LA PETITE VOISINE DE SAÏGON.
J’avais
environ douze ans et j’étais excessivement pudique.
Lorsque
je prenais ma douche, personne n’avait le droit de s’approcher de la porte de
la salle de bain.Il n’y avait pas de verrou et cela me navrait.
Il
arrivait que Maman entrait pour emporter de l’eau vers les cuisines. Il n’y
avait pas de robinet à la cuisine installée sur la véranda et la cuisinière, la
bep, n’avait pas le droit d’entrer. Maman venait donc pour l’eau. En sortant,
elle ne pouvait pas refermer la porte. A l’instant où j’allais vers la porte
pour la refermer, alors que la maman sortait, je voyais, debout devant la porte
et qui me regardait, la petite voisine.
J’en
avais fait un scandale.
Je
n’osais plus, pendant quelques jours, croiser le regard moqueur de la petite
fille.
Le
temps passait et je recommençais à parler et à jouer avec elle. C’était une
petite fille avec une peau bien blanche et des joues bien rose comme toutes les petites filles de onze ans.
Ce qui la différenciait des autres petites filles, c’était que sa mère recevait
des hommes et qu’elle n’en faisait pas un secret. Maman m’avait interdit de
parler « à ces gens » pendant les premiers temps ede notre installation
à cette adresse.
Souvent,
on lisaient des livres d’images, assis par terre. Nous étions toujours chez
Tante Marie par ce que c’était là que j’avais tous mes jouets et puis, Tante
rentrait tard de son travail. Tante était enseignante dans une école
catholique.
Petit
garçon, j’étais toujours en caleçon. Un jour, alors qu’on était plongé dans la
lecture des dessins d’un petit illustré de poche, je remarquais que le bout de
mon zizi se voyait depuis un bon moment et que je ne m’en étais pas aperçu. La
petite Yep Vii, c’était son petit nom, semblait n’avoir rien remarqué. Je ne
pouvais pas bouger sans me faire remarquer. Inexorablement, je le voyais
grandir, s’allonger jusqu'à toucher la main de la petite fille. Je n’osais
rien faire, mes yeux étaient resté rivé sur cette chose qui semblait être
étrangère à ma personne et réagissait de façon autonome. Une sorte de liquide s’en
écoulait lentement et se répandait sur le carrelage. Je regardais cela comme
médusé. Je n’avais jamais réalisé que cette chose pouvait libérer du liquide
comme çà. Il y avait quelque chose de si agréable qui montait en moi et j’attendais
sans savoir où cela allait me mener.
C’était
alors que la voix de sa mère l’appelait. Elle se levait et partait en courant.
Sur le carrelage, Je pouvais voir la trace que le bord de la main de la fille
laissait dans le liquide glissant.
J’essuyais
les traces avant d’aller me réfugier dans mon domaine. Je venais à peine de m’installer
dans le hamac que la petite était de retour. Elle sautait dans le hamac et se
retrouvait pratiquement sur moi. Sans commentaire, elle se replongeait dans son
livre.
Pour
le coup, mon boa était complètement dehors. Il était impossible de ne pas le
voir. Comme mue par un réflexe, je me collais contre la petite, mon gland rouge
comme une énorme cerise, brillait sur le bord de la page qu’elle était en train
de lire. Du liquide s’en écoulait avant qu’un jet en partait pour aller s’étaler
sur le mur. Elle rigolait et moi aussi. On n’avait pas dit un mot. On était
resté comme çà très longtemps, sans bouger.
Après
son départ, j’avais un mal fou à ramollir la bête.
Cela
faisait parti de ces moments intenses que j’aime encore à me remémorer.
La
petite fille n’avait jamais touché mon sexe. C’était toujours moi qui le
frottais contre sa peau, prenant un malin plaisir à laisser couler le liquide
sur ses pieds, sur sa main. Pendant la dernière année avant mon départ, je commençais
à l’asseoir sur mon sexe. Elle se laissait faire sans rien dire avec un réel
plaisir, ce n’était pas possible qu’elle n’eut pas de plaisir.
J’adorais regarder son coquillage se gonfler
comme si elle allait s’ouvrir. Je me tortillais de telle façon que le liquide
qui s’écoulait, formaient des gouttes qui descendaient en étirant un fil vers
la fente du coquillage.
Je
ne sortais plus en ville avec les parents. Je préférais rester à la maison par
ce que Yep Vii était toujours chez elle.
Je
trouvais que les jupes qu’elle portait avait été inventé pour ces moments là. d’ailleurs,
elle était toujours en jupe lorsqu’elle venait.
Une
fois, alors quelle était sur le dos pour regarder les margouillats au plafond,
je me couchais pour regarder son coquillage un peu plus prés. Il s’en dégageait
comme un parfum de pomme verte. Sentant mon souffle, elle écartait complètement
ses cuisses. Comme attiré par ce que je voyais, j’y plongeais ma langue et je
lui faisais des bisous en y introduisant ma bouche le plus loin possible. Elle
se tordait pendant que je léchais et bizoutais son petit sexe. Je voulais
savoir ce qui se passerait, comme pour moi, il devait bien en sortir quelque
chose. J’avais jouis deux ou trois fois sans que rien ne se passait pour ma
petite amourette. Lorsque j’allais jouir une nouvelle fois, Je voyais fuser un
liquide que je buvais littéralement. Je l’avais fait pisser et j’avais léché
jusqu’à la dernière goutte.
C’était
la seule expérience du genre. Par la suite, c’était moi seul qui prenais du
plaisir.
Des
années plus tard, en France, il y eurent quelques rares filles, mais c’étaient moins bien, sauf une fois et
une seule fois.
Il
n’y avait pas du tout de sexe, pourtant, c’était quelque chose de merveilleux
et de fort.
Cette
fille du vent, fille de la mer par ce que je l’avais rencontré dans un centre
naturiste. Cette fille était ma Muse.